Ngoné Ndiaye, une influenceuse sénégalaise vivant en France, est décédée en Turquie lors d’une opération de chirurgie esthétique, suscitant une vive émotion sur les réseaux sociaux. Suivie par près de 95 000 personnes sur Instagram, cette jeune femme originaire de Pikine incarnait une génération attachée à la maîtrise de son image, influencée par les standards esthétiques mondialisés.
Son décès met en lumière les dangers liés au tourisme médical en Turquie, prisé pour ses tarifs attractifs mais parfois au détriment de la sécurité et du suivi médical. Ce drame soulève des questions sur les risques réels derrière des apparences soigneusement construites.
Mais derrière cette construction numérique soigneusement polie, les risques encourus restent bien réels. Le choix de la Turquie pour l’intervention n’était pas anodin : le pays est devenu un centre mondial du tourisme médical, notamment pour les chirurgies esthétiques, en raison de prix plus abordables que ceux pratiqués en France ou aux États-Unis. Pour beaucoup de jeunes femmes issues de la diaspora africaine, cette option semble à première vue séduisante. Or, le coût réduit ne va pas toujours de pair avec la transparence sur les risques, les protocoles médicaux ou le suivi postopératoire. Dans le cas de Ngoné, le rêve d’un corps remodelé s’est transformé en tragédie.
Source: ( La nouvelle Tribune)