Un événement tragique a frappé la communauté riveraine de la rivière M’poko en Centre Afrique vendredi dernier, provoquant la perte de nombreuses vies suite au naufrage d’une baleinière surchargée. L’embarcation, mesurant 20 mètres de long sur 3 mètres de large, transportait plus de 300 personnes, selon les témoignages recueillis sur place.
La journée du vendredi 19 avril 2024 devait être marquée par un événement solennel : l’enterrement du chef du village Mokola, décédé une semaine auparavant. Des villageois se dirigeaient vers cet hommage funèbre lorsque la tragédie s’est produite.
Des témoins oculaires ont rapporté que la baleinière semblait surchargée, une surcharge qui aurait vraisemblablement contribué au naufrage de l’embarcation. Malheureusement, en l’absence de moyens de secours modernes, ce sont les piroguiers locaux et les résidents riverains qui ont réagi en première ligne pour tenter de secourir les naufragés.
1Les chiffres des pertes humaines sont accablants : au moins 58 corps ont été récupérés, tandis que d’autres sont toujours portés disparus, comme l’a annoncé le directeur général de la protection civile ce samedi. Thomas Djimasse, lors d’une déclaration à Radio Guira, a souligné l’incertitude quant au nombre total de personnes encore immergées sous les eaux.
Ce drame soulève une fois de plus la question cruciale de la sécurité des voyages en mer en Afrique. Il met en lumière le besoin impérieux pour les États africains de garantir la sécurité des transports maritimes, en mettant en place des réglementations strictes et des mesures de prévention adéquates. Il est crucial de veiller à ce que de telles tragédies ne se reproduisent pas, et que la vie humaine reste la priorité absolue lors de tous les déplacements.
La Rédaction / Salam Radio Dakar