« Nous attaquerons dès lundi le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars, pour excès de pouvoir, devant la Cour suprême, avec demande de sursis à exécution. Au demeurant, au moment où nous parlons, le fameux décret portant convocation du collège électoral ne semble pas encore officiellement publié. En tout cas, nous ne l’avons vu sur aucun support de presse », lit-on dans ce document parvenu à Seneweb.
Va-t-on vers un nouvel épisode de la crise politique qui sévit au Sénégal, depuis début février dernier ? Alors que le chef de l’Etat et le Conseil constitutionnel s’accordent sur la date du 24 mars pour la tenue du scrutin présidentiel, le Front démocratique pour une élection inclusive, dont le PDS est la tête de gondole, dit être déterminé à bloquer le processus. A travers une note, Karim Wade et ses camarades ont annoncé qu’ils vont saisir la Cour suprême pour l’annulation du décret de Macky Sall convoquant corps électoral.
La conférence des leaders dudit front invite l’ensemble de ses militants et sympathisants à « se tenir prêts pour répondre à tout mot d’ordre de nature à montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés, mais des acteurs politiques qui portent l’espoir de millions de Sénégalais qu’on veut rejeter comme des malpropres au nom de la paix et de la stabilité ».
Le Fdei accuse les sept sages d’ »imposer une marche forcée à tout le peuple sénégalais pour une élection le 24 mars », parce que n’ayant pas une « posture d’inclusion créatrice de facteurs de stabilité », selon ce front.