Gabrielle Kane, présidente de l’Association d’Appui et de Protection des Femmes Victimes de Violation de leurs Droits (APROFEV), risque la prison suite à plusieurs plaintes déposées contre elle. Cette féministe ardente, connue pour son engagement sans faille en faveur des droits des femmes, fait face à des accusations qui pourraient la conduire derrière les barreaux.
L’ancienne protectrice d’Adji Sarr, la femme ayant accusé l’actuel premier ministre Ousmane Sonko de viol, a réagi sur ses réseaux sociaux à la nouvelle de son mandat d’arrêt. Dans une déclaration poignante, Gabrielle Kane exprime sa détermination inébranlable : « Si la prison est la récompense de mes combats de femme, de mère, j’irai donc avec une immense fierté pour ce que j’ai fait. Je ne regrette rien et mille fois, je recommencerai ! ».
Ces mots révèlent une femme prête à affronter les conséquences de son militantisme, convaincue de la justesse de sa cause. L’engagement de Gabrielle Kane en faveur des droits des femmes ne date pas d’hier, et ses actions ont souvent été au cœur de polémiques, notamment en raison de son soutien à Adji Sarr dans une affaire qui a secoué la sphère politique sénégalaise.
Les détails des plaintes déposées contre elle restent flous, mais il est évident que cette situation marque un tournant important dans la lutte pour les droits des femmes au Sénégal. Gabrielle Kane, à travers son organisation APROFEV, a toujours été en première ligne pour défendre les victimes de violations de leurs droits, et cette nouvelle épreuve ne semble pas ébranler sa détermination.
Le sort de Gabrielle Kane est désormais entre les mains de la justice, et l’issue de cette affaire sera suivie de près par de nombreux observateurs, tant au niveau national qu’international. En attendant, la voix de Gabrielle Kane continue de résonner, forte et claire, rappelant que la lutte pour les droits des femmes est loin d’être terminée.
