le rêve doré des influenceurs se transforme de plus en plus en cauchemar judiciaire. Ces stars des réseaux sociaux, suivies par des milliers de jeunes, sont aujourd’hui dans le viseur de la justice. Insultes, diffamation, extorsion, voire participation à des attaques armées : les accusations pleuvent et les arrestations s’enchaînent.
La célèbre Adji Mass Guèye a été cueillie par la Sûreté urbaine après une violente clash sur TikTok. Entre insultes et invectives, la vidéo n’a pas tardé à faire le tour du web… et à attirer l’œil du procureur ! Résultat : garde à vue pour injures publiques et atteinte aux bonnes mœurs, avec un éventuel procès à la clé.
Mais la toile sénégalaise a aussi tremblé lorsque le rappeur 10 000 Problèmes et l’influenceur Lamine Kangam ont été interpellés pour avoir tenté de soutirer des millions à un marabout, en échange du retrait de vidéos compromettantes. Leur sentence : jusqu’à deux ans de prison prononcés, prouvant que les buzz mal tournés peuvent coûter très cher.
Plus grave encore, le tiktokeur Samba Kâ, alias « Rang », a été arrêté pour sa participation présumée à plusieurs braquages tout en s’en prenant, caméra à la main, à des figures du pouvoir sénégalais. Le mélange explosif de délinquance réelle et de clashs virtuels n’a laissé aucune chance à la star montante des réseaux.
Les influenceurs sénégalais l’ont compris : à l’ère de la viralité, il n’y a qu’un pas du trending topic… au banc des accusés. La starification numérique, c’est aussi l’apprentissage accéléré des limites de la liberté d’expression !
